Berlin découverte de la soumission et de l’amour

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il y a 4 ans

À 22 ans, je débarquais à Berlin par un beau matin de printemps en 1988. J’y venais pour parfaire mon allemand en entreprise, une succursale de ma boite de l’époque. Le tout pour une durée d'un an. C’est sur les conseils d’un ami, un vrai de vrai, que je suis partie me perfectionner dans cette ville. J’avais pourtant un vaste choix, toutes les plus grandes villes allemandes ou autrichiennes. À l’époque, Berlin était encore partagée par le mur, mais dois-je le préciser ? Je crois que mon ami a eu raison, ce mur donnait un gout d’aventure, d’interdit à mon séjour. Imaginez, un ilot du capitalisme paumé, encerclé au milieu des terres communistes. De plus, il m’avait dit avoir fait des rencontres fantastiques, merveilleuse, sans plus me donner de précisions, me laissant le bonheur de découvrir par moi-même. Certes, sur un plan, il avait entouré tout un quartier d’un grand coup de crayon rouge avec un sourire quelque peu narquois. Il me connaît bien, le bougre.

« Là, te connaissant, tu verras, cela devrait te plaire ! » Qu’il m’avait dit sans rien ajouter d'autre si ce n'est un sourire un peu narquois.

J’y suis donc arrivée avec près de trois bons mois d’avance, des vacances en somme. En fait, ces trois mois sont pour me familiariser avec cette ville à la réputation sulfureuse, y prendre mes marques. Non loin du zoo du centre-ville, je loge très temporairement dans une famille très sympathique, ils m’avaient préparé une jolie chambre de bonne séparée, une salle de bain et mon entrée était discrète qui plus est.

C’est donc en touriste, une pâle imitation de touriste, que je visite Berlin Ouest durant ces premiers jours de mars. Trois mois à visiter cette ville de long en large, la connaitre, si possible dans ses moindres recoins. J’y découvre ce fameux mur que j’ai parcouru du côté ouest. J’ai aussi été regardé les différents points de passage divisant les deux moitiés de Berlin. Munie d’un visa temporaire, j’ai même traversé ce mur pour voir ce qu’il y avait de l’autre côté, voir si je vois des méchants rouges prêt à m’enlever pour m’embrigader de f o r c e ou m’expédier dans un camp de travail en Sibérie. Si je trouve un Berlin Est très beau, ce n’est qu’une apparence. Une fois qu’on quitte les grandes artères, on y trouve encore des vestiges de la guerre 39-45 sur les murs. Derrière la vitrine du parti communiste, on n'y trouve que de la grisaille, pas de quoi se réjouir.

Le lundi de la deuxième semaine, flânant encore dans des rues marchandes, en passant de ruelle en ruelle, je me suis un peu paumée. Non, je me suis carrément perdue. C’est en tentant de rechercher mon chemin que je me suis retrouvée dans une petite rue marchande un peu étrange. Des boutiques de mode bizarres la bordent à perte de vue. Enfin, pas que de mode, mais pas loin.

En y repensant, je crois avoir fait comme Harry Potter, j’ai traversé le mur, et quitté le monde des moldus pour un monde fait de d’irréel, de magie et d’imaginaire. À voir, je suis tout proche d’un quartier chaud de la ville ou même carrément à l’intérieur. J’y croise des gens bizarres, vêtu de latex, de cuir avec des styles différents, comme gothique, punk ou encore très classe. J’en vois même vêtu de manière baroque avec des airs plus ou moins sévère. C’est vrai que dans mon Jean’s et ma doudoune, je fais un peu tache dans le paysage. Et ce ne sont là que quelques styles que je croise, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses.

C’est à peine si je suis surprise en croisant deux femmes vêtues de latex pour une et de cuir pour celle qui mène l’autre en la tenant par une laisse faite d’une lourde chaine. Je décide d’arpenter cette rue par pure curiosité. Tu parles Charles, j’ai déjà ma petite culotte la limite de l’inondation. Ces deux femmes m’ont déjà mises sans-dessus-dessous. Bref, tatoueur, modiste, piercing, tout est un savant mélange tournant autour de jeux interdits ou pour des initiés. En fait, je découvre tout ce qu’on cache, ailleurs, sous le manteau affiché, ici, au grand jour. Sans le savoir, je suis dans ce quartier que mon ami avait entouré de son crayon rouge. Le petit saligot m’a envoyé dans une chausset****, une divine chausset****. Du reste, quelques jours plus tard, je lui adresse une lettre "sévère" et toute chaude à propos de son conseil, une missive qui lui fait vite comprendre combien son quartier est attirant. Si avec ça, il ne comprend pas que je désire qu’il vienne me retrouver dans cette ville, je ne sais plus comment faire.

Devant une vitrine, je trouve face à un corset noir satiné installé sur un mannequin transparent. Il est d’une beauté à couper le souffle avec ses petites dentelles si belles et ses jarretières. L’effet de mon reflet dans la vitrine et ce corset, je me découvre habillée de ce carcan d’un autre âge et j’adore ce que j’y vois. Pour tout dire, j’en mouille à nouveau ma petite culotte. Je crois que c’est surtout le balconnet de ce corset qui m’attire le plus. Et tout autour de ce superbe corset réellement splendide, des chaussures avec des talons vertigineux, style XXXL, les talons, et puis des robes moulantes et sexy à souhait. Il y a encore des jupes courtes, ultra courtes même et des hauts si léger que cela me donnent le tournis.

Sans oublier de délicieux petits dessous à faire bander le plus impuissant des hommes. Je fais encore le tour des autres vitrines de cette rue, toutes affichent des tenues aussi immorales que merveilleusement torrides et si diaboliquement osées. Certaines affichent aussi les accessoires et instruments qui vont avec, martinet et autres petites choses pour échauffer les corps et les sens. Ma culotte n’est plus mouillée, elle est détrempée si bien que cela me coule sur à l’intérieur de mes cuisses. Je n'ose même plus me pencher pour regarder l'intérieur de mes cuisses, c'est dire.

Un couple passe près de moi, l’homme suit sa compagne, je les regarde, lui dans un élégant costume trois pièces, elle portant une minijupe avec une fermeture éclair à l’arrière pas entièrement fermée, dévoilant la naissance de ses fesses. En regardant mieux l’homme, dans sa main, il tient une longue planchette en bois et son pantalon, troué à l’arrière, dévoile ses fesses nues et salement rougies. Au coin de la rue, il se penche en avant et se fait fesser encore durement avec sa planchette de bois par sa compagne. Irréelle scène qui se passe à quelques mètres de moi. Je l’avoue, si je suis surprise, je mouille comme une fontaine.

Là, il me faut un plombier et de toute urgence pour boucher ma fuite de mouille. Dans une vitrine, on n’hésite même pas à montrer comme on pose des piercings sur les seins, le nez et même sur le sexe et tout ça au grand jour. J’y vois un pénis se faisant percer le gland et un vagin portant une multitude de lourds anneaux. Je frissonne en imaginant la douleur ressentie. Pourtant, je ne frissonne pas que de peur, je peux en jurer, mais aussi d’une plaisir que je découvre là, en pleine rue.

Pour le moment, moi, je suis qu''oie blanche mal dégrossie, encore en Jean’s et teeshirt, pensant que ce genre de vêtement sexy ne sont destinés qu’à une classe de bourgeois à gros, voire très gros revenu. J’ajoute que mes connaissances en matière de sexe étaient des plus basiques, pour ne pas dire rudimentaires. Dans ma tête, quelque chose me dit que cela pourrait bien changer ces jours prochains. Pourtant, je suis revenue devant la première vitrine.

Telle une fillette devant la dernière Barbie, je bave devant ce corset et cette paire de chaussure terriblement sexy et au talon aiguille taille XXXL. Je résiste le plus possible. Mais voilà, j’ai fini par lâchement craquer devant ce corset. Je suis entrée, n’y tenant plus. Encore une remarque que je me suis faite avant d’entrer dans cette boutique, je n’ai croisé aucun cinéma porno, zéro, que dalle. Pas un dans tout ce quartier, même pas un de ces théâtres de cul comme on en voit à Hambourg, pas une prostituée, rien de tout ça je ne l’ai vu. Une fois à l’intérieur, c’est la caverne d’Ali Baba. Mes yeux ne savent plus où regarder, mains que palper.

Je m’adresse aussitôt à la première vendeuse venue, je lui demande sur le champ à voir ce corset splendide et cette magnifique paire de talon aiguille en les lui montrant dans sa vitrine. Je piaffe déjà d’impatience. Le tissu dans mes mains, j’en mouille encore ma culotte en me l’imaginant sur moi. Ce merveilleux frisson qui parcoure mon corps me retourne les sens. Je demande à pouvoir l’essayer sans trop y croire, la vendeuse fait appel à une collègue, apparemment plus qualifiée qu’elle en l’appelant par son prénom, Béa.

Cette jolie jeune femme m’entraîne derrière un rideau, près d’une rangée de trois cabines. Elle m’aide à retirer mes fringues. En petite culotte, je n’éprouve, bizarrement, aucune gêne devant elle. Surtout pas quand elle me pose le corset. Ce tissu tout contre ma peau, mes seins, ça me met presque sur orbite. Je crois jouir quand les mains de Béa ajustent mon corset en touchant délicatement ma peau afin qu’il épouse mon corps. Je frissonne de plaisir au passage de ses mains. Je découvre la douceur d’une caresse féminine sur mon corps, celle d’une main autre que la mienne. Quand elle se met à le serrer, je crus, un court instant, ressemblé à un tube de dentifrice qu’on presse pour en extraire les dernières gouttes.

Devant un miroir, je vois ma taille fondre comme neige au soleil et ma poitrine, pratiquement, doubler de volume. Cela me donne un air de provocatrice, de Maîtresse, de dominatrice ou de je ne sais quoi d’autre. Cela me donne aussi l’impression d’obéir à un ordre autoritaire reçu d’une personne vivant dans ma tête, Alain. Ben tient, encore lui. Oui, non seulement il m’a fortement conseillé cette ville, en plus, nous que couchions souvent ensemble. En fait, c’est lui qui fut mon premier et le seul aussi dans ma courte vie.

Étrangement, je ne me sens bien, même pas oppressée. Je me regarde longuement devant ce miroir quand l’autre vendeuse arrive avec les chaussures pile à ma pointure. Là, une fois campée sur ces talons vertigineux, je ne refuse pas un coup de main pour ne pas me casser la figure. C’est la toute première fois que je marche avec des talons dépassant les cinq centimètres, ceux, à mes pieds, font le double. Du coup, j'ai l'impression de dominer le monde, de pouvoir voir la courbure de la terre, de drôle de sentiments.

Les deux vendeuses m’apprennent à me déplacer en talon vertigineux. Rapidement, je me sens relativement à l’aise en marchant sur ce fil imaginaire qu’elles me demandent de suivre. Devant un grand miroir, ce fut comme une révélation. Il me faut ce corset, ces chaussures et peu importe le prix, ça m’est devenu indispensable, voire impératif. J’ai quelques économies, je vais les dépenser et pas plus tard que maintenant, du moins une petite partie. Cependant, je demande encore quelque chose de moulant à mettre par-dessus ce corset.

Béa revient avec une exquise robe très courte et diablement moulante, tout en lycra. Sur moi, elle semble ne faire qu’un avec mon corps, un peu comme du latex. Devant le miroir, j’ai de la peine à me reconnaître. Il ne manque qu’une paire de bas en soie pour parfaire la tenue de la désormais sexy et si merveilleusement provocatrice. Oh mince, je suis tellement excitée de vous narrer mon histoire que j’en ai oublié de vous donner mon prénom, c’est Aroa, Bibi pour les intimes et tous justes 22 ans au début de cette aventure. Je ne suis pas très grande, le mètre cinquante et légère comme une plume avec mes 46 kilos toute mouillée. Je possède une jolie poitrine que j’aurais aimée nettement plus volumineuse.

Bon, ok, je chausse déjà du 90B. Je vous laisse imaginer ce que le corset fait ressortir, pratiquement du 100 de tour de poitrine. Non, j'exagère. Alors que je me change, presque à regret, Béa se plait toujours à caresser ma peau. Parfois, ses caresses sont même franchement appuyées c’est loin d’être désagréable entre nous soit dit. Elle a ce je ne sais quoi qui en fait une femme lascive et avoir une expérience avec elle, faut bien le reconnaître, me tente plus que la raison n’en veut. C’est quand ses mains passent sous mes seins pour les dégager du corset qu’elle me met aux portes de l’orgasme. Je crois bien qu’elle a remarqué mon excitation, mes tétons la narguent, bien dur et fièrement dressés.

J’ai payé mon dû et je vais pour sortir, en Jean’s, ben oui. Béa, me rappelle. Elle me propose des cassettes vidéos pour apprendre à marcher avec encore plus d’aisance avec mes talons et d’autres sur les corsets, comme comment les entretenir ou les nouer sur soi en étant toute seule. Elle me guide au sous-sol où se trouve un couple en train de déguster des vins français. Béa disparaît aussitôt par une porte au fond du sous-sol en me disant revenir dans un instant.

Je devine une petite urgence orgasmique. Une grande partie de ce sous-sol est une cave à vin, une vinothèque où l’on vient y boire et y déguster de grands vins en provenance de toute l’Europe. Au premier regard, cela me parut complètement farfelu du moins dans un premier temps. Je ne savais même pas que cela existait. La vendeuse, Béa, revient et me montre les rayons avec les cassettes vidéo.

Très vite, je vois qu’il n’y a pas que pour apprendre à marcher en talon aiguille ou mettre son corset. Il y en a d’autres et des autres autrement plus sulfureuses à voir les pochettes. Cela va de femmes en tenues gothique, sublime, à du SM de soft à pur et dur en passant par toutes sortes de fétichismes comme l’adoration des pieds ou les douches dorées. Une photo me trouble, une femme en laisse, guidée par une autre. Je me souviens de ces deux femmes croisées dans une ruelle. Devant une petite vitrine remplie de petits accessoires intimes, genre plug anal, petite chainette avec de jolies pinces, je me vois encore supporter un de ces gros plug bien enfoncé dans mon anus. Le hic, c’est qu’elle est fermée à clef.

Dans le reflet, je voyais ce couple. L’homme est très distingué, il parle de ce vin qu’il dégustait, le glorifiant et le comparant à sa compagne. La femme semble plus empruntée, presque craintive. Ce qui me frappe, c’est ce large collier de cuir à son cou, il y a cette sorte de languette qui pend et cet anneau qui y est fixé. Ce n'est pas l’unique point qui me trouble, elle porte aussi des vêtements bien trop petits pour sa taille. Elle donne l’air de n’être là que pour satisfaire cet homme élégant, de faire-valoir.

L’homme, il me semble le connaître sans savoir ni ou ni comment. Je suis encore plus troublée car je tiens une cassette vidéo et cette femme y est justement en photo, nue et entravée sur la couverture. En le retournant, elle est encore sur les petites images, toujours nue ou presque, fessée ou fouettée par ce même homme qui se tient près d’elle.

Je viens de comprendre d’où je connais cet homme. Une des images me trouble, la femme est pénétrée par une main entière et une partie de l’avant-bras de cet homme qui boit encore une petite gorgée de vin. Mon trouble est à son paroxysme. Surtout quand l’homme dégage un sein du chemisier de sa soumise et commence à jouer avec en l’étirant, le tordant ou le pinçant fortement. C’est comme s’il ne me voyait pas. Mon trouble augmente encore quand cette femme pose ses mains sur sa tête sur ordre de cet homme.

Ma présence ne semble nullement les déranger, comme si c’est tout à fait normal ou qu’ils ne me voient pas. Sans trop regarder, je prends trois de ces cassettes vidéos, une sur comment marcher en talon aiguille, l’autre sur le port du corset et une troisième, ben oui, celle avec ce couple étrange. Béa m’en prend quelques-unes sans que je ne le voie et qu’elle les ajoute à mes cassettes, sans même me les facturer.

Alors que je me dirige vers l'escalier pour remonter avec mes cassettes dans les mains, l’homme me fixe brièvement en me souriant. Dans ma direction, il tourne le visage de sa soumise qui m’adresse un large sourire intimidé. Je ne sais pourquoi, mais j’ai eu cette terrible impression que nous allions nous revoir, lui et moi. Je remonte donc, sans quitter ce couple des yeux. La femme est déjà le torse nu, sa chatte triturée par la main de l’homme, elle commence même à geindre en fermant ses yeux.

Une question me prit le chou, gémissait-elle de plaisir ou de douleur ? En haut, je ne peine à cacher mon émoi. Je dois avoir le visage rouge pivoine, de la cyprine sur mes pieds. J’ai chaud, très chaud, je coule de partout, cela ressemble plus à des vapeurs, oui, c’est ça, à des vapeurs. Devant Béa, tout sourire, je pose mes cassettes vidéos, les paye et rentre aussitôt en taxi sans ne plus me perdre. Je me souviens du sourire complice de la vendeuse Béa qui me disait que la femme était aussi actrice, me montrant la cassette vidéo en question.

Dans ma chambre, sur ma petite télévision avec son lecteur vidéo intégré, je ne peux m’empêcher de les visionner, surtout celui où figure ce couple, la première à se glisser dans mon lecteur. Très vite, ma main est dans mon jeans, je mouille en voyant cette femme se soumettre à cet homme aux gestes tellement élégant même quand il fouette de son long fouet. Il se montre presque galant quand il frotte ce corps avec des orties. Toutes ces scènes se passent dans…je jouis en reconnaissant le sous-sol du magasin, la vinothèque. Je jouis avec une telle f o r c e que je me retrouve sur le parquet de ma chambre, les yeux rivés sur l’écran, complètement sonnée par ce qui venait de m’arriver.

Mes jambes refusent de me soutenir, idem pour mes bras, mes mains, plus aucune f o r c e . C’est tout juste si je parviens encore à me branler et encore, mollement. Je regarde cette cassette vidéo jusqu’à la fin, à la dernière seconde. Là, quand l’homme enfonce sa main toute entière dans le sexe, puis, l’autre dans le cul de la femme qui explose de bonheur. J’ai la même réaction que cette femme, j’explose de plaisir. Je suis à la fois, en extase et presque choquée de ce que je découvre. Je n’avais aucune idée de l’existence de ce genre de pratiques sexuelles. Je me douche longuement en me branlant encore et encore. Je me vide de mes f o r c e s en jouissant de ces scènes aussi brutales (pour moi) que merveilleusement torrides (pour moi encore).

Ce monde, encore inconnu de moi, vient de se dévoiler à moi sans aucun complexe. Je sors quand même manger quelque chose chez le traiteur du coin. Cependant, je rentre bien vite, visionner une autre cassette vidéo. Pour ce faire, je m’habille de mon corset, de mes talons aiguilles sans oublier les bas de soie avec leur subtile couture à l'arrière.

Sur mon lit, là encore, même homme, mais une femme différente. Je tombe de haut en reconnaissant la vendeuse qui m’aida à enfiler mon corset, Béa. Je comprends son clin d’œil en voyant les cassettes que j’avais prises. Elle est sublime, un corps de rêve. Elle est en compagnie d’une autre femme que je ne reconnais pas. Toutes deux entreprises et soumises à cet homme que je qualifie de merveilleux par ses gestes, ses tenues, son élégance naturelle. Le gentleman de la domination, le virtuose du SM, c’est ainsi que je le qualifie. Je me branle tout au long de ce film. Je m’épuise en orgasmes v i o l ent, démoniaque, merveilleux et si tellement dévastateur.

La troisième cassette maintenant, là, c’est nettement plus soft. Une femme domine une autre femme, tout de ce film n’est que douceur sensualité et tendresse. Enfin, ce n’est un film à l’eau de rose non plus, mais quand même. La dominatrice y attache sa compagne soumise, cela se passe dans un bel appartement cossu. La soumise se voit obligée de lécher délicatement les pieds gainés de soie de sa dominatrice.

Cette dernière flatte le cul de sa docile soumise de petit coup de cravache. Je me branle encore en voyant la soumise et la dominatrice jouir de concert, l’une avec un énorme vibromasseur dans son sexe, la dominatrice jouit des coups de langue de sa docile servante. Je ne peux plus détourner mon regard de ces images qui défilent devant moi. Je me vois, je m’imagine à la place de cette soumise, non pas que je sois lesbienne, mais à cause de la douceur de cette soumission. Vers la moitié du film, la dominatrice muselle sa servante, lui met une laisse, une grande cape noire sur son corps nu.

Elles sortent dans la rue. Mon dieu, juste dans ce fameux quartier, devant ce petit bistrot où j’avais bu un thé. La soumise se voit encore affublée de menottes à ses poignets et dans le dos. À ses chevilles, une autre paire vient entraver sa marche. Je jouis encore de voir la domina ouvrir la cape devant une vitrine de lingerie fine en disant à sa soumise, comme pour la narguer, l’humilier davantage, qu’elle ne portera plus de dessous aussi sexy à l’avenir. Un dernier orgasme me dévaste quand, au milieu d’une petite place, devant un d****au arc-en-ciel, la dominatrice retire carrément la cape des épaules de sa soumise. La laissant tombé au sol, elle oblige sa victime à se mettre à genou pour la ramasser. J’éteins tout, je suis m o r t e, je m’allonge sur mon lit sans repasser par la salle de bain. Fermant mes yeux, je m'imagine vivre dans ce quartier. Je rêve que cet homme m'entreprenne avec ses galants gestes devant Béa obligée de me lécher la motte.

Et puis boum, je me réveille, en milieu de journée, le cul parterre, la chatte détrempée de mouille, le corps tout en sueur. Que m'était-il arrivé ? Aussi, je retourne dans cette boutique sans perdre une seconde. Je veux rencontrer cet homme, lui poser des tonnes de questionS. Malheureusement pour moi, si Béa, la vendeuse, celle du film, est bien là, lui n’y est pas. Alors, dans un coin, bien à part, je la questionne enfin, pour de vrai, je lui fais subir un véritable interrogatoire, presque policier.

Elle me fait découvrir son monde en me racontant un peu de son parcours à travers ses réponses. Quand je lui dis que je veux tenter une courte aventure, elle a un doux sourire sur son beau visage d'ange, sa main me caresse ma joue. Son comportement me trouble au plus haut point. Oh putain, je mouille d'une simple caresse !

Devant mon enthousiasme, elle me fixe un rendez-vous pour la fin de la journée, me donnant aussi quelques lieux à visiter entre temps. Des coins hautement fétichistes à l’en croire, mais aussi l’adresse dans cette sorte de ghetto du fétichisme. Alors, avant ce rendez-vous, je me suis rendue dans ces endroits. En journée, cela ne paie vraiment pas de mine, il faut y venir la nuit tombée, c’est juste magnifique de lumière, un véritable feu d’artifice de couleurs. Cependant, je trouve de quoi régaler et attiser ma soif de connaissance, un monde inconnu, fait de codes, d’ordres, d’obéissances.

Là, sur moi, dans mes vêtements de tous les jours, je ne porte aucun code. Si, un, celui d’une jeune femme trop banale, peut-être. Pire encore, celui d'une femme qui ne sait pas encore ce qui l'attend. Cela me laisse presque libre d’aller et venir avec ma banalité vestimentaire. J’entre dans des magasins, y trouve des accessoires, bracelets de cuir, colliers de toutes sortes, martinets, fouets et tant d’autres choses que je caresse en repensant à ces films vu dans ma chambre.

Je sursaute alors que je caresse un superbe martinet blanc. Une main vient de ma claquer mon cul avec f o r c e . En me retournant aussi vite que l’éclair zèbre les cieux, je me retrouve face à une femme portant un corset victorien somptueux et une paire de cuissardes sublime, à talon haut, montant jusqu’à mi-cuisse par-dessus un pantalon d’équitation. Elle me demande ce que je cherche avec une autorité qui me fascine. Sans réfléchir, je lui réponds chercher cet homme, celui des films. Elle éclatait de rire en me disant que c’est un rigolo qui s'amuse à faire des films de cul, un moins que rien. Elle me vexe presque cette femme si hautaine quand elle me regarde. Puis, se ravisant en voyant ma mine quelque peu défaite, elle me demande mon degré de soumission.

Je lui réponds sans détour que je n’y connaisse encore rien, d'où mon envie de rencontrer cet homme pour lui poser mes questions. Elle se ravise alors, elle change même d'opinons sur le compte de cet homme en me disant qu’il peut être excellent pour moi, pour me faire connaitre ce monde aussi étrange que complètement inconnu de ma personne. Elle ajoute qu’il serait m’y introduire, tout en douceur, jusqu’à faire de moi une parfaite petite esclave. Nous avons encore bavardé de ce monde caché, bien que ce quartier semble vouloir pratiquement tout montrer de ce monde fétichiste caché. Après un dernier café, nous nous sommes séparées, elle me donne des adresses de discothèque, de clubs où je pourrai découvrir par moi-même son monde encore obscure à mes yeux. De toute évidence, si je ne suis plus vierge, je n’en suis pas moins une pucelle, une oie blanche et ce n’est que la vérité. Une constatation plus brutale encore, je me rends compte que je ne connais strictement rien au sexe, tout juste le béaba et encore…

Dans la rue suivant, je vois une pancarte qui explique qu’un appartement de trois pièces était à louer, complètement équipé et entièrement meublé qui plus est. Je regarde ma montre, j’ai le temps encore. Sur mon plan, l’agence ne se trouve qu’à une centaine de mètre, dans une rue parallèle. Je m’y suis rendue pour visiter ce bien immobilier. C’est un jeune homme, de mon âge environ, qui, embarquant un gros trousseau de clefs, m’emmène faire cette visite. Voyant ma tenue, il semble très dubitatif.

En effet, l’appartement est entièrement équipé, pas dans le style que j'avais imaginés, mais dans le plus pur style SM. Déjà, dès la porte d’entrée, le ton est donné, avec, au mur, des anneaux solidement fixés, des chaines suspendues. Dans le salon, outre le canapé cage de cuir spartiate, deux fauteuils plus confortables, la table basse est entièrement prévue pour y attacher une personne, elle est solidement fixée au sol. En dessous de la table, une cage très basse pour y enfermer un soumis. La cuisine elle-même est pourvue de barre pour fixer celui qui y officie par une chaîne.

Enfin, deux chambres, la première est pourvue d’un lit très spéciale, un lit à baldaquin fermement ancré en haut, au plafond et au sol, avec une cage au-dessous servant de sommier pour les deux matelas. L’autre chambre, tout aussi grande, n’est rien d’autre qu’un petit donjon avec tout ce qu’il faut, sauf les petits accessoires comme les fouets, martinets et autres cordes ou menottes et autres godes, vibro. En gros, il ne lui manque que ma petite touche personnelle.

Quant au loyer, il me semble dérisoire, voire ridicule, à le vue du bien en location et de son emplacement, à peine trois fois le prix de ma petite chambre de bonne dans le centre-ville. Mon guide de l’agence me fait un exposé complet de l’appartement, sur ses avantages, ses plaisirs et autres arguments. Après un court instant de réflexion, je me décide à me mettre dans la liste, histoire de m'installer dans ce quartier si extraordinaire. L’employé de l’agence semble encore plus sceptique. Mais quand, lui faisant face sévèrement, je lui dis tout de go que l’habit ne fait pas f o r c é ment le moine, il se ravise aussi sec. Surtout quand je commence à le soulever par le menton de mon index, l’autre sur ma hanche, me donnant un air de dominatrice confirmée et des plus autoritaires. MAMAN, j’ai fait ça, moi ???

À l’agence, je donne mes coordonnées à Berlin en précisant, sur un ton encore plus sec, dominateur, que ce n’est là qu’une adresse très provisoire, que je compte sur cet appartement pour m’installer de manière définitive dans cette ville. Tiens, déjà ? En fait, ce n’était là que pieu mensonge, quoiqu’on ne sache jamais ! Je ne suis ici que pour un an tout au plus. Quoi qu’après mure réflexion, rester à Berlin ne serait pas une idée aussi saugrenue que ça. En sortant de l'agence, je respire un grand coup. Je viens de me souvenir de mon rêve de cette nuit. Je revois même les images, bon s a n g , mais c'est bien sûr, disait je ne sais plus qui.

Vu l’heure, je presse le pas pour rejoindre Béa à notre lieu de rendez-vous. En y parvenant, elle arrive dans une tenue que je juge comme très extravagante, mais sublime et si délicieusement provocante. Elle porte de petites bottines à talons de presque 10cm, une longue robe de velours rouge brique s’arrêtant juste au-dessus de ses bottines, avec une petite capeline blanche qui recouvre ses épaules jusque sous sa poitrine. Près de moi, elle me fait la bise que je lui rends avec la même douceur.

Comme si nous étions déjà de vieilles copines. Il est vrai que je l’ai vue à poil et travaillée au corps par cet homme sur cette vidéo et qu’elle m’a vue en petite culotte dans son magasin. Sur la terrasse chauffée de ce bistrot, on se prend une bière, mais pas une allemande, que je trouve sans aucun gout et trop légère. Nous venions de trinquer quand il est arrivé et s’est installé à notre table. Je me suis sentie perdue, incapable de dire un mot devant son sourire ravageur et son regard de braise. Il baise ma main, galant jusqu’au bout des ongles.

Enfin, Béa fait humblement les présentations. Après quoi, elle lui explique mon cas, sans réellement le connaitre, mais en le devinant avec une très grande exactitude. Monsieur Heinz comprend bien vite mes attentes. Cependant, il ne me propose rien de concret sur le moment. Seulement d’assister à son prochain casting, non loin de là, la semaine prochaine. Je prends cette opportunité comme une mise en bouche et la note dans mon agenda avec grand soin.

Béa pose sa main sur la mienne pendant que j’écris, cela me trouble car, en plus de la poser, elle me la caresse tout en douceur, tendrement même, du bout de ses doigts si fins. Une fois le rendez-vous prit, Monsieur Heinz nous offre nos boissons, nous baise nos mains et nous quitte sans me poser plus de question que celles déjà posées. Je suis encore perdue, persuadée qu’il allait me demander mes limites, mes désirs, mes attentes, tout quoi. Encore que côté attente, Béa lui a bien résumé mes pensées. Béa, tiens, elle se montre de plus en plus entreprenante avec moi. De ma main, sa main est déjà sur ma cuisse et la caresse doucement. Je n’ose la lui retirer, la peur ?

Peut-être, mais de peur de la vexer ou de lui faire comprendre que je n’ai encore jamais couché avec une femme. Non, je crois que c'est par ce que je ne voulais pas que ce moment magique s'arrête par ma stupidité. Elle me propose de nous rendre dans un petit restaurant non loin de là. D’après elle, c’est aussi un lieu de rendez-vous pour fétichistes de tout bord. J’accepte, trop heureuse d’en apprendre davantage.

Elle me tient par la main, hésitante à croiser ses doigts avec les miens. C’est moi, pressée de connaitre le grand frisson qui les croise, je lui donne ainsi un signal on ne peut plus clair. Au coin de la rue, elle me plaque de ses mains contre le mur d’un immeuble, me colle sa bouche sur la mienne, je n’ai pas résisté. Nous nous sommes embrassées longuement. Sa main était déjà sur mon sexe qu’elle peut me constater ce feu qui brûle en moi. Mon pantalon est déjà tout humide, sans parler de ma petite culotte.

  • Ce soir, si tu veux connaître ce monde, c’est moi qui régale. Je vais être ton guide ! M’avise autoritairement la belle Béa.

J’accepte sans même prendre le temps de réfléchir. Je suis comme une gamine à qui on promet monts et merveilles, cherchant encore sa bouche. Dans ce petit restaurant, Béa est connue et moi, dans mon jeans et mon tee-shirt avec ma veste rembourrée, je fais toujours aussi tache. Tout indique le pourquoi de ce lieu, à commencer par les images de femmes en tenues gothique, de femmes entravées de manière artistiques, des hommes aussi, soumis, ils sont attachés par Maître pervers. Pervers, c’est dans ma tête que je me fais tout un cinéma. En fait de restaurant, un dau aurait dû me mettre la puce à l’oreille, c’est le dau arc-en-ciel, celui du monde homosexuel. Au point où j’en suis, je suis toute prête à poursuivre l’aventure.

Puis, une serveuse, entièrement revêtue de latex noir de la tête aux pieds arrive pour prendre notre commande. Je la regarde, admirative de la voir vivre pleinement ses fantasmes. Ses mains gantées de latex blanc sont entravées par des bracelets de cuir rouges vifs, tout comme ses chevilles. Elle nous tend la carte, je fais confiance à Béa. Pendant qu’elle nous choisit notre menu, je jette un œil à ce restaurant.

C’est un merveilleux et savant mélange de soumis, de soumises, de dominants, de dominatrices. Tous portent la tenue qui les distinguait les uns des autres par les codes vestimentaires en vigueurs. Je suis sous le charme, embrasée même. Pourtant, j’ai un peu honte d’être en jeans, teeshirt avec ma doudoune et mes baskets (je sais, on va finir par me dire que je me répète, mais bon). Cependant, après bientôt trois semaines, je me permets déjà de vivre pleinement cette ville et ses libertés. Très vite, une autre femme arrive, une dominatrice pur jus, belle, sa cravache glissée dans sa cuissarde droite.

Elle porte une tenue mixte, cuir et latex. Sublime dans ses cuissardes noires, belle avec son corset blanc à la taille. Et somptueuse avec sa cape de latex rouge cardinale. Elle me fixe longuement avant de me questionner avec un œil diaboliquement autoritaire. C’est Béa qui, très humblement encore, lui explique longuement mon cas. Le sourire de cette Maîtresse fétichiste me ravit. Sa main sous mon menton, ses lèvres se posent, tel un papillon, sur les miennes. Petit baisé furtif auquel je presse de répondre sans attendre et de la même manière.

Alors que nous mangeons, cette Maîtresse ne cesse de me fixer du bar. Béa m’apprend qu’elle est une croqueuse de femme, pas une v i o l ente ou une perverse sadique, non, juste une croqueuse aimant les jeux de cordes, le bondage, la cire, les jeux de pince et autre petits sévices que Béa me décrit comme délicieusement et merveilleusement jouissifs. Elle finit par m’avouer que s’est aussi sa dominatrice, sa Maîtresse. Par amour pour cette dominatrice, elle s’est soumise à elle en renonçant à sa liberté. J’en suis toute émoustillée autant qu’époustouflée par cet aveu. Je ne suis pas au bout de mes surprises. Dans un coin du restaurant, il y a une cage. Une femme y est enfermée par sa Maîtresse. Elle fit en sorte que la tête de sa soumise dépasse au-dessus de la cage à travers une sorte de carcan. Puis, après l’avoir entièrement immobilisée, elle lui tond ses cheveux jusqu’à la raser entièrement devant toute l’assistance. Je dois réellement faire tache, parce qu’à voir ceux qui guettent mes réactions, je ne dois pas passer pour une habituée, c’était clair et net.

Au dessert, je recule la chaise libre près de moi et, fixant cette domina, à mon tour, je tapote sur la chaise, comme ces donzelles de la haute appelant leur petit chienchien. Chatte en chaleur et avide de chair fraiche, elle vient à nous. Je ne sais pourquoi, mais j’ai, là, à ce moment précis de ma vie, une furieuse envie de ces deux femmes, une envie aussi folle que démesurée. Si Béa est une soumise, l’autre, dont j’ignorais encore son nom, était une dominatrice pure jus. Pour me le prouver, elle prend ma main, celle qui tapotait sur la chaise et me la serre très fort, au point de me faire grimacer de douleur sans que je ne baisse mon regard. Cela dû lui plaire, sa caresse de latex sur ma joue me fait un effet bœuf, un effet dont les conséquences ruissèlent déjà dans ma culotte. Béa lui présente ses hommages appuyés, baisant humblement sa main. Après un moment encore, Béa et la domina m’invitent à les suivre dans un autre lieu hautement plus fétichiste et entièrement au féminin, lui.

Là encore, au coin d’une rue, plaquée sous une sorte de porte cochère, je suis embrassé goulument, mais par la dominatrice. Mademoiselle Janice n’est pas femme à s’en laisser compter quand elle embrasse, c'est tout ou rien. Surtout quand un homme lui pose sa main v i o l emment sur son cul. Le pauvre, il reçut sa juste récompense séance tenante et entre ses cuisses. Il tombe à genou, le souffle court. Je suis prise d’un fou rire en voyant cette scène, Béa rit avec moi, appuyée l'une contre l'autre. En se retournant vers nous, Mademoiselle Janice me gifle avec v******e, interrompant brutalement mon fou rire. Je reste hébétée face à cette gifle, ma main reste sur ma joue endolorie.

Pourtant quand elle caresse ma joue, sans me comprendre, j’embrasse et lèche le creux de sa main gantée de latex. Sans le savoir, je viens de me donner à elle. Elle vient de m’apprivoiser, de me capturer. Elle me domine de la tête au pied, c’est clair, net et sans bavure, subjuguée que je suis. Elle m’impressionne, je me sens toute petite devant elle et pourtant j’aime cette sensation d’appartenance. Je me sens incapable de lui échapper désormais. Non, ce n’est pas vrai, je mens, je n’ai plus l’envie de lui échapper, ce qui est totalement différent. Je veux qu’elle m’emprisonne, qu’elle me domine de la tête aux pieds. Je devine que la suite va être délicieuse, délectable. Je me sens prête à toutes les extravagances. Mon ventre, ma tête et mon sexe bouillonnent déjà de ces désirs interdits et mon imagination vagabonde entre de jouissifs sévices et autres délicatesses du même genre.

J’ai raison, Mademoiselle Janice ordonne à Béa de retirer le haut de sa tenue, sa capeline. Seins nus émergèrent, posés sur le balconnet de sa robe de velours, Béa se tient devant Mademoiselle, ses mains croisées dans son dos. En pleine rue, sans que cela ne semble choquer les passants le moins du monde, Mademoiselle soulève chaque sein délicieusement lourd de Béa de sa cravache. Je suis sous le charme de cette Demoiselle, de cette Domina. Elle m’ordonne de faire de même en pointant sa cravache sur moi, l'œil sévère. Je retire prestement ma veste, mon tee-shirt et même mon soutif à deux balles que je jette dans une poubelle près de moi, sous son regard maintenant amusé. Elle sait qu'elle me tient entre ses griffes. Elle est même émue devant ma petite poitrine bien ferme. Là encore le cuir de sa cravache les caresse avant qu’elle me donne deux petits coups secs sur mon ventre, juste sous mon nombril. La fraîcheur de ce mois de mars fait le reste, j’ai la chair de poule. Je frissonne d’en connaître davantage encore !

Nous sommes arrivées dans ce club, un club remplit de femmes de tous âges, de toutes corpulences, mais toutes d'une beauté diabolique, des mochetés sublimées par leur tenue. Oui, des moches qui sont belles, ça existe, il suffit juste de les regarder plus loin, derrière leur physique apparent. Mademoiselle nous attire à une table, loin dans le fond de cette salle bondée. À table, elle sort un collier de cuir, Béa lui tend docilement son cou. Mademoiselle le fixe avec tendresse, y ajoutant encore une longue laisse qu’elle fixe à un anneau au mur, derrière nous. Déjà, sa main gantée presse mes cuisses, remontant là où il doit y avoir une tache sombre, celle de mes désirs, de mes envies qui transpirent à travers le tissu de mon pantalon. De ma détresse aussi, celle de l’ignorante oie blanche. Elle caresse longuement mon entrecuisse trempe. Puis, regardant ses doigts, elle les frotte entre eux avant de les poser sur mes lèvres. En le fixant, comme d r o g u é e ou hypnotisée par son pouvoir sur moi, je les lèche de ma langue tout en fixant son regard de feu. J'ai sa main dans les miennes, je me sens bizarre. Je ne suis plus capable de refuser quoi que ce soit à cette femme. Béa semble aussi sous le charme de ma petite prestation, elle me sourit amoureusement.

Nous avons bu un verre avant que Mademoiselle ne m’invite à danser un slow. La peau nue de ma poitrine contre le cuir et le latex qui composaient sa tenue, je me sens merveilleusement bien, même si j'ai le sentiment d’envoûtée, emprisonnée, dominée, entièrement sous l’emprise de son regard, de sa prestance, mais je suis somptueusement bien. Ses mains sont déjà sur ma peau, remontant sur mes seins nus. Quand une main se glisse sur mon cul, dans ma culotte, elle me serre tout contre elle, devinant déjà que je vais jouir sous peu. Et j’ai jouis, un délicieux et puissant orgasme qui me vaut d'être applaudie par toute la salle. Je n’ai pas entendu que la musique s’était arrêtée depuis un petit moment. Je fixe Mademoiselle Janice tout en dansant encore dans un silence presque absolu. Sa bouche se pose encore sur le mienne.

Nous nous sommes longuement embrassée. Sans que je m’aperçoive que je suis maintenant entièrement nue devant une bonne vingtaine de femmes de tous bords. Elle avait défait mon pantalon, abaissé ma culotte sur mes cheville et je n’avais rien vu, ni rien senti, hypnotisée par son regard. Elle me branle tendrement. Pourtant, je ne ressens aucune gêne, aucune honte. Au contraire, je suis honteusement bien. Enfin, ses mains se font pressantes sur mes épaules, me f o r ç a nt à m’agenouiller devant ces femmes qui me dévisagent. À ce moment, je me suis sentie asservie à tout jamais. Elle ouvre sa tenue. Je me retrouve devant son sexe glabre, superbement annelé, liquéfié de désir.

Ses mains attirent mon visage. Elle n’a pas besoin de me f o r c e r que ma langue goûte déjà à sa liqueur d’amour. Autour de nous, des mains se posent sur mon corps, partout sur mon corps. On me doigte, me fouille, me palpe, me pince ou me morde. Je souffre un peu et pourtant, je me sens si merveilleusement bien. Je regarde Béa dès que j’en ai la moindre occasion. Je parviens même à lui faire signe de se joindre à nous. Elle me montre sa chaîne. J’implore Mademoiselle, de la faire venir, ce qu’elle ne fait pas.

Au petit jour, fourbue, le corps poisseux de cyprine, de transpiration, Mademoiselle me relève, me dépose sur un banc, me couche et m’habille avec l’aide tendre et précieuse de Béa. Mademoiselle, nous tenant pas la main, nous entraîne dans son antre. Un appartement presque identique que celui que je visite tantôt, sauf qu’il a deux pièces de plus que l'autre, deux petits donjons exquis, un soft et un plus hard. Même agencement des pièces, même type de déco à quelques détails près, il y a les fouets et autres accessoires. Bien qu’il y fasse chaud, j’ai encore la chair de poule. Mademoiselle prend une paire de menotte, elle m’en caresse le corps. Tendrement, elle emprisonne mes mains dans mon dos, sa bouche sur ma nuque. Elle regarde Béa, lui ordonne de se dévêtir entièrement, de me déshabiller ensuite, de manière sensuelle, amoureuse a-t-elle insisté. Était-ce nécessaire ? J’en doute. Je m’attends maintenant au pire. Ce pire fut un orgasme v i o l ent quand la bouche de Béa embrasse mon pubis encore velu. Dans mon dos, Mademoiselle pétrit mes fesses, j’ai mal, un mal merveilleux. Ce mélange de douceur par les coups de langue de Béa sur mon sexe et les ongles de Mademoiselle qu’elle enfonce dans mes fesses ou mes seins, tout cela me fait encore jouir. Que du bonheur, j'en veux encore.

Puis, les deux femmes me ligotent de cordes de chanvre, elles me suspendent au plafond. Là, mon corps peut être v i o l é de la manière qu’il plairait à Mademoiselle. Je suis attaché de telle manière que toutes les parties intimes de mon corps soient accessibles et je ne peux même pas me défendre, mais en ai-je envie ? Béa est aussi solidement attachée, à une sorte de croix, une croix de Saint-André, je crois. Face contre la croix, elle sent rapidement son cul, son dos et ses jambes se faire zébrer au martinet puis à la cravache. Enfin, un gode bien large, bien long s’enfonce dans entre ses fesses, lui arrachant un long cri de douleur à la belle Béa. Je crains maintenant de subir le même sort, il n’en est rien. Mademoiselle avait une très grande maîtrise de son art, celui du supplice divin. Elle me fait goûter à une petite partie son savoir. Augmentant la douleur au fur et à mesure qu’elle m’entreprend, repoussant sans cesse mes limites, elle me claque mon corps. Je me souviens du film, la partie des orties.

Mademoiselle en possède un large bouquet tout frais, planté dans un large et haut pot de terre cuite qu’elle doit entretenir avec grand soin. Sur mon corps, si elle le frappe, ce n’était jamais très fort, juste pour allumer mes sens, me mettre le feu, faire exploser le volcan enfoui en moi. Elle veut que je l’implore afin de cesser ses coups. Ce que je fais est exactement le contraire, après avoir encore joui quand ses doigts me fouillent mon cul. Je sens sa main lubrifiée me pénétrer. J’hurle de douleur et de plaisir, tout à la fois. Il me semble que mon corps va se déchirer en deux, se disloquer avec les mains de Mademoiselle, sa main entièrement en moi. Je suis dans un état second, un état de grâce, un état permanent de plaisir, d’orgasme. Puis, sa main vint me baffer à plusieurs reprise, j’en ai les larmes aux yeux, coupant court à un orgasme près à jaillir. Elle enfonce ses doigts dans ma bouche, je le lèche tous, sentant le gout et l’odeur de mon cul. Sa main retirée, elle me gifle encore en mettant plus de f o r c e encore. L’extase est totale cette fois, je perds connaissance pendant mon orgasme. Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi. Cette gifle m'oblige à reprendre mes esprits, du moins en partie. Une autre me rappelle où je suis et avec qui et l'interrogatoire commence :

  • T’habite où ?

  • Dans une famille, dans le centre.

  • Un appartement, une chambre ? Pan, une baffe

  • Une chambre de bonne pour le moment.

  • Pour le moment, serait-ce que tu veux te prendre un appartement ? Encore une baffe

  • Oui, pas loin d’ici. J’ai vu un appartement de trois pièces équipé et meublé.

  • Équipé ? Encore une bonne baffe

  • Oui, comme le vôtre, Maîtresse.

  • Tu réponds bien, t’es une bonne soumise, une pure petite chienne bien chaude, toi ! Béa avait entièrement raison en te décrivant comme une future salope. Elle a le nez pour flairer les sales petites putes dans ton genre. T’es aussi gouine que toutes celles dans mon club.

  • Je ne l’étais pas avant aujourd’hui, Mademoiselle Janice.

Alors que le jour était levé, elle insiste sur l’adresse de l’appartement visité en giflant ma poitrine. Je refuse de le lui donner, je voulais qu’elle me le fasse avouer par plus de douleur. Oui, je voulais en baver encore, je voulais connaitre mes limites, cette frontière qui sépare le supportable de l’insupportable. Ce qu’elle fait en me cinglant mon cul à grand coup de cravache. Ce que je fais, lui donner l'adresse pour finir, en larme, le corps entièrement en feu. Elle fait coulisser un vibromasseur dans mon sexe, m’arrachant un orgasme si énorme que je ne pensais pas qu’il soit possible que l’on puisse jouir de la sorte. Il vient de sonner neuf-heure au petit clocher du coin de la rue quand elle sort un téléphone cellulaire et sans fil de son sac.

C’est le tout premier téléphone portable que je vois de ma courte vie. Composant un numéro, elle continue de me branler doucement. Sa voix se fait encore plus autoritaire. Posant des questions précises au sujet de cet appartement, elle m’embrasse goulûment en écoutant les réponses de son interlocuteur. Je comprends très vite que Mademoiselle Janice parle de moi, de l’appartement que je visais. Et, tapant vigoureusement du pied, elle insiste pour que je l’obtienne et sans à en avoir à payer les charges ou le moindre dépôt de garantie. Sa bouche sur la mienne est un régal pour la novice que je suis encore. Je me délecte de sa bouche. Avant d’en finir avec la communication, elle va délivrer Béa et me l’envoie v i o l er mon corps de ses fines mains. Je vais subir un nouveau fisting. Je mouille comme une fontaine rien que de la savoir, de le supporter.

La petite main de Béa, largement lubrifiée s’enfonce lentement dans mon sexe que je sens presque se déchirer. J’en ai un peu mal et, mais surtout du plaisir que je ressens, un énorme plaisir, tout ça en même temps. Sur ma bouche, la bouche de Mademoiselle me régale de ses baisers de feu, me mordant cruellement ma langue parfois ou mes lèvres qu’elle étire semblant vouloir me les arracher. Quand l’autre main de Béa s’enfonce dans mon cul, je crois bien mourir de bonheur. Je ne cesse plus d’hurler que c’est bon, que j'en veux encore, parfois en français, parfois en allemand ou encore en anglais. La main libre de Mademoiselle me fixe des pinces sur mes seins. Je vis ces films achetés la veille, là, en direct, à même mon corps. Plus Mademoiselle voit que j’éprouve un plaisir certain, et ce n’est pas peu de le dire, plus elle me repousse mes limites au-delà de ce que je pensais être supportable. Cette fois, elle me possède comme on possède sa voiture et je me sens prête à la suivre en enfer si Béa m’y accompagne. Puis, son téléphone portable sonne une petite mélodie faite de bips désagréables. Elle répond, m’embrasse avec un clin d’œil en sus. "Alles ist in Ordnung" dit-elle à son interlocuteur, elle fait encore un grand oui de sa tête, un sourire fend son visage rayonnant de bonheur. Je jouis des mains qui me fouillent, délectable orgasme.

  • Ma belle salope, tu as un appartement que Béa et moi allons finir d’équiper. Mais je ne veux plus jamais te voir dans ce genre de fringue de m e r d e , c’est clair ? Baffe

  • Oui Maîtresse, merci infiniment, Noble Maîtresse.

  • Tu verras, on va te gâter. N’est-ce pas, Béa ? Gifle

  • Oui Mademoiselle Janice, j’aurais beaucoup de plaisir à le faire.

  • Bien, délivre ton amie. Elle doit être fatiguée. Caresses, douces caresses, baisers tendres.

Je le suis, pourtant je reste un peu sur ma faim. Je pensais en subir davantage. On m’assoit sur un fauteuil, devant mes b o u r r e a u x. La belle Béa, belle comme jamais, s’approche de moi. Chatte en chaleur, elle plonge sa bouche entre mes cuisses, divine langue qui me fouille. Cette fois, je compte bien gouter à ce fruit défendu. À mon tour, couchant ma nouvelle amie, je me défonce pour la lécher et la boire. Exquise cyprine, fruit et liqueur de l’amour, de la vie et du plaisir de la chair féminine. Une troisième bouche se joint à nous, celle de Mademoiselle maintenant nue. Belle, canon même, déesse irréelle, j’en tombais amoureuse immédiatement. Je peux comprendre l'effet qu'elle a eu sur Béa, désormais. Alors, je passe d’un sexe à l’autre, affamée de cyprine.

Presque déshydratée, je me réhydratais directement aux deux sources en présence, jouant avec les anneaux de Mademoiselle de ma langue ou de mes dents. Alors que je bois Mademoiselle, Béa se retire du jeu pour mieux revenir me prendre avec une ceinture munie de deux énormes godes. Les deux me pénètrent, l’un dans mon cul encore ouvert et l’autre dans mon sexe encore béant. Elle me pilonne mon corps tout entier. Chaque coup de ces queues de silicone enfonce ma bouche et mon nez plus profondément dans l’entrecuisse de Mademoiselle.

Mon nez dans son anus et ma bouche dans son sexe. Quand je goûte aux goûts, aux arômes de cet anus, ce fut comme si je recevais une puissante décharge électrique, je jouis, enivrée de goût de ce cul si beau. Ce mélange de cyprine, de cul me fit jouir sans que je n’en fusse dégoûtée le moins du monde. Je finis par m’effondrer, repue, gavée de sexe (pour l’instant), ivre de plaisir. Sur le sol, une main sur la divine croupe de Mademoiselle, je crois m’être endormie paisiblement.

À mon réveil, je suis dans le lit de et avec Mademoiselle Janice. Béa est déjà à sa boutique. Mademoiselle se montre une délicieuse amante, me portant au sommet du plaisir par ses mains, sa bouche, son corps. Elle m’empêche de la faire jouir en m’emprisonnant mes mains au sommet du lit avec des rubans de soie. Elle me vide du peu d’énergie que j’ai réussi à accumuler durant mon court sommeil.

  • Je te garde près de moi pour aujourd’hui. C’est moi qui t’amènerais, voir Maître Heinz, c’est un ami. Mais il risque de vouloir te baiser, surtout ton petit cul

  • Merci Mademoiselle, merci pour cette nuit de folie. Je n’étais pas bi avant ma rencontre avec Béa !

  • Et tu as aimé, ma petite française ?

  • Oh oui, Maîtresse, bien au-delà de ce que je pensais. Sauf que je suis suissesse et non française, Mademoiselle.

  • Vous parlez français en Suisse ?

  • Oui, comme vous pouvez le constater.

Elle parle un peu français, mais très mal. Aussi, je me propose de le lui apprendre. Cependant, coquine, j’insiste pour le lui apprendre en utilisant ses méthodes de dresseuse. Elle me sourit, me fait longuement l’amour en acceptant. Nous avons épuisé toutes nos f o r c e s en des orgasmes saphiques aussi voluptueux que délectables. Après, je ne me souviens que de cette odeur de café allemand, infecte à boire. Dans son salon, nous avons longuement bavardé, en buvant cet infâme jus de chaussette. Assise près d’elle, je pris ma leçon de code, d’us et coutumes de son monde, devenu pratiquement mon monde en moins de temps qu’il avait fallu pour le dire.

On baise encore, elle me soumit à ses désirs vicieux et je me plie sans honte à ses caprices les plus pervers. Je deviens rapidement une fervente adepte de ma soumission, allant jusqu’à lui amener un martinet dans ma bouche ainsi que le panier de pinces. Envoûtée par cette femme et Béa, sa compagne, je suis bien obligée de reconnaître que j’étais amoureuse, et profondément amoureuse de ce couples démoniaque. Le retour de Béa en tout fin de journée ne est qu’une simple et merveilleuse confirmation quand elle me saute dessus pour me faire l’amour devant sa Maîtresse, devenue aussi ma Maîtresse. Désormais, il me sera impossible de revenir en arrière, toutes les deux me tiennent par leurs sentiments amoureux, leur cœur. Elles m’enivrent de leur amour, de leurs vices.

Berlin prend alors un nouveau sens dans ma tête, mon corps et surtout dans mon cœur. Mademoiselle reçoit ses clients, ces payants comme elle dit avec un dédain certain. Hommes et femmes se succèdent dans son donjon, tous sont à la recherche de sensations aussi jouissives que v i o l entes. Dans ces moments, je deviens l’assistante de Mademoiselle, je participe parfois, me faisant remplir par de ses soumis. C'est toujours un homme qui me baise en guise de récompense et je prends mon pied de ne plus être qu’un objet à l’entière et totale disposition de Mademoiselle Janice.

Quand Béa est présente avec nous, ses jours de congé, nous sommes les chiennes de Mademoiselle, nous agaçons les sens des hommes soumis par nos danses lascives, amoureuses, nos coups de langue pervers. Ayant interdiction d’avoir la moindre érection, on prend plaisir à les voir bander dur comme fer avant d'en subir les conséquences. Avec les femmes, c’est encore plus vicieux et pervers. Et là encore, elles en paient un prix cruellement élevé pour avoir eu du plaisir.

C’est le jour du casting, avec Mademoiselle, nous arrivons les dernières dans cette usine désaffectée et en ruine. Une dizaine de femme sont présentes, tous âges, tous physiques sont devant moi. Ma Maîtresse est accueillie comme une princesse par Maître Heinz. Moi, je me contente de me mettre à genou, au pied de ma Maîtresse. Si je ne participe pas en tant que futur actrice, un ordre de ma Maîtresse insiste tout de même pour que Maître Heinz me fasse passer le casting. En le voyant faire, je découvre un casting bon e n f a n t , décontracté, rien à voir avec les films. Mademoiselle refuse encore que je participe pour le moment à un quelconque film de Maître Heinz. Une fois sous la coupe de Monsieur Heinz, je lui abandonne mon corps. Mademoiselle suit tout, elle ne perd pas une miette de mes supplices. J’avoue que j’apprécie quand d’autres femmes viennent, me touchent pendant que Monsieur Heinz me fesse durement. Même la cire brûlante sur mon corps ne me fait pas reculer. Je veux prouver à Mademoiselle que je suis sa soumise, que je suis prête à tout pour la servir fidèlement et avec amour.

Le lendemain, en robe moulante, corset et talon aiguille XXXL, je me rends à mon appartement. En flânant dans ces rues émoustillantes, je passe devant une boutique et dans la vitrine, une photo, la photo d’une belle poitrine ornée de ses petits anneaux et de la petite chaînette qui les unit. Je décide de me renseigner. Derrière un petit comptoir, une femme, les seins reliés par une chaînette et une autre, venant avec son nez annelé, qui la rejoint. Je suis fascinée par cette vision surréaliste et sublime. Un homme sort de derrière un rideau, me demande ce que je désire. Je me mets à lui poser mes questions. Il ordonne à la femme de retirer sa courte jupette.

Devant ce sexe annelé, je ne peux empêcher ma main de caresser ce sexe glabre en titillant les anneaux. Nous devons avoir pratiquement le même âge et son sexe se pare d’une légère humidité. L’homme la retourne, me montre son cul tatoué au nom de son Maître, l’homme de la boutique. Je me pose mille et une questions, à savoir si cela plairait à Mademoiselle que je lui revienne annelée entièrement. Le prix n’est pas le problème. Le problème est de savoir si je peux supporter la douleur que me décrit cet homme avec une précision diabolique. Convaincue, je décide de sauter le pas. Si l’homme ne peut me prendre ce jour, nous fixons tout de même un rendez-vous.

Puis, notant notre rendez-vous, il me demande qui m’envoie, là, le simple nom de Mademoiselle Janice accélère grandement les choses. Il biffe notre rendez-vous, frappe dans ses mains, deux autres femmes arrive, aussi nues que celle derrière son comptoir. On me sourit, des sourires de connivences. On me guide, me déshabille, me caresse, me lèche même mon cul. Devant les quelques poils qui repoussent, on me rase de près jusqu’autour de mon anus. On m’installe et ça commence et par ma cloison nasale. Je sais pertinemment que je vais souffrir et je l’accepte parce que c’est par amour pour Béa et Mademoiselle Janice que je le fais avant tout. Il est tout juste dix heures du matin, mon nez porte mon premier anneau et j’ai à peine souffert.

Les deux assistantes désinfectent les emplacements au fur et à mesure que l’homme me transperce de ses aiguilles. Je souffre et pas qu’un peu, surtout mes seins encore terriblement sensible après la petite séance de martinet de la veille. Sur mon sexe, l’homme peine un peu à poser sa pince, je mouille en abondance en pensant à la surprise de mes deux amours, ce soir. Une des assistantes me plante une fine aiguille qui traverse mon téton, par surprise. Le temps que je comprenne, je ne mouille plus et je suis percée. L’autre mamelon subit le même sort peu après et mon sexe est annelé.

Ma main se glisse entre les cuisses de cette jeune femme, je sens son sexe moite, je la branle sans ne plus penser d’autre que de la faire jouir. Il ne reste que le capuchon de mon clitoris. Quand l’aiguille le traverse, je ne peux empêcher un cri de douleur. La bouche de l’autre assistante sur la mienne me muselle. On me désinfecte, on me bichonne. Alors, chose insensée, je demande à l’homme d’user de mon corps pour en jouir.

C’est Mademoiselle qui, dans sa bonté, m’a autorisée les hommes dont je suis encore très vorace. Alors, devant ses assistantes, il me baise, je branle ses deux soumises de mes mains. L’homme passe de mon con à mon cul. Ma bouche, mes mains s’activent entre les cuisses annelées de ces deux femmes. Il ne jouit pas en moi, me f o r c e nt à boire son sperme dont je me délecte, je n'ai plus guère l'occasion d'en déguster.

Puis, à la caisse, il refuse que je paie sous prétexte que Mademoiselle possède un compte chez lui. Je refuse de laisser Mademoiselle payer ma décision. Je pose mille mark, l’affaire est conclue. Je ne peux m’empêcher de faire jouir la troisième des employées. Ma bouche la boit, mes mains la couvrent de caresses. Sa cyprine inonde ma bouche, une femme fontaine, ma première femme fontaine, je me régale d'autant plus.

Dans mon appartement, je me change après une longue douche suave. Je ne peux aller voir ma Maîtresse chez elle ce soir, elle reçoit un client depuis mon départ, un payant particulièrement masochiste. Alors, tout de court vêtue, je me présente à Béa, fière de ma chaînette pendant à mon nez. Je cicatrise vite, c’est une chance. Devant elle, je plaque ma main sous ma courte jupette de gamine vicieuse. L’effet est immédiat, ses mains me fouille, sa langue lèche mon nez. Derrière, elle me baise, me v i o l e, parfois sous le regard attendri d’Agnès qui se refuse encore, si elle savait ce que nous vivons, la pauvre. Alors, je raconte tout, du perçage de mon nez jusqu’au moment quand l’homme me baise et que je fais jouir ses assistantes. Là, le regard d’Agnès change quand je me redresse nue devant elle. Voyant mes seins et mon nez reliés par ces deux chaînettes, je m’approche d’elle, son regard bloqué sur ces chaînettes. Dans son cou, je pose mes lèvres.

  • Tu es sublime ma chérie. Si tu voulais…mais je ne suis pas pressée à vouloir te faire jouir et pourtant.

Je pris sa main, la posant sur mes chaînettes.

  • Tu pourrais me guider là où tu veux que j’embrasse ton corps, me f o r c e r même.

  • J’ai peur, tu me fais peur, vous me faites peur.

Béa comprit que je désire corrompre sa collègue, sans le savoir, je deviens accro, nymphomane et une putain de salope de chienne soumise. J’étais devenue une d r o g u é e du sexe. Agnès me cède un baiser, un vrai, se laissant caresser. Je me permets même un baiser sur sa chatte, à travers sa culotte.

  • Aroa, je peux te dire quelque chose en privé ?

  • Tout ce que tu veux et tu le sais.

Elle m’entraine au sous-sol, nous passons la porte de la réserve. À peine la porte fermée, elle me gifle durement. Je me mets à ses pieds, je les baise. Elle me relève, m’embrasse à pleine bouche.

  • Je t’aime depuis que tu es entrée dans notre boutique. C’est seulement maintenant que j’arrive à te le dire. La gifle, c’était juste pour te dire pourquoi n’avoir pas fait le premier pas avant.

  • Ma chérie, toi, Béa et Mademoiselle, vous me rendez folle d’amour. Je ne pouvais avant et ce n’est pas l’envie qui me manquait. Il fallait juste que je sache si tu étais prête. Oui, je te voulais prête à faire le pas dans notre direction. Je te sais soumise au fond de toi, Béa me l’a si souvent répéter. Elle n’a pas osé. Je voudrais tant te voir avec nous deux, te donner avec nous à Mademoiselle. Ne dis pas que tu ne l’aimse pas, chaque fois qu’elle vient, tu fonds pour elle, tu files te branler juste après son départ. Maintenant, si tu veux me punir, mon corps est devant toi.

  • Je ne veux pas te faire mal. Je suis…je…

  • Moi aussi, ma douce, je le suis, amoureuse de toi.

Que m’arrivait-t-il. Il faut que je la pervertisse elle aussi ? Je sais qu’elle nous aime, Mademoiselle, Béa et moi. Cela se voit sur son visage quand nous sommes là, devant elle. Et puis, avec Béa, elle fait tout pour ne pas lui montrer ce qu’elle ressent. Nous la savons avec un homme, je ne sais si elle est heureuse avec lui. Je n’ose le lui demander, attendant qu’elle me le dise. Elle retire la chaînette de mon nez, m’embrasse, passant ses mains sur tout mon corps. Je la couche, l’aime, la fais jouir et, main dans la main, l’emmène devant Béa en lui donnant sa main. Je m’habille, je rentre.

Dans mon appartement, je me sens soudainement seule, très seule, trop seule même. Je sais que Mademoiselle ne veut me voir, cela m’attriste. Le téléphone sonne, c’est Béa qui me dit avoir averti Mademoiselle pour mes anneaux. Elle ajoute qu’elle ne va plus tarder à débarquer chez moi. J’ai juste le temps de me mettre une nuisette de salope dévergondée.

Derrière la porte, je m’agenouille, mes mains sur la tête, mes mains menottées comme mes chevilles. Elle arrive telle une tempête, me voit, m’ordonne de me relever. Je lui abandonne mon corps, elle me gifle, les larmes lui coulent sur ses jouent. Je les lui lèche, lui susurrant mon amour indéfectible. Elle me fouette de sa cravache, derrière, Béa et Agnès arrivent, main dans la main. Je me fais punir et à juste raison, je n’ai pas demandé son autorisation à Mademoiselle.

Elle cesse, me redresse, inspecte mes anneaux. Mon corps brûle de passion pour Mademoiselle. Agnès n’est plus effrayée, elle vient vers moi, s’agenouille devant moi, embrasse mon pubis, se tourne, embrasse les mains de Mademoiselle, l’implorant de ne plus me punir. Notre Maîtresse la relève, l’embrasse tendrement. C’est gagné, Agnès fond d’amour pour notre divine Maîtresse. Ce soir, elle ne rentre pas. Dans mon lit, nous l’aimons jusqu’à ne plus pouvoir.

Deux jours plus tard, Agnès, avec armes et bagages, elle débarque chez moi sans crier gare. Elle se jette à mes pieds, me les baises.

  • Maîtresse, Mademoiselle exige que je sois votre esclave et je l’accepte très volontiers parce que je vous aime.

  • Relève-toi, ma douce. Et ton…

  • Il m’a mise dehors après que je lui ai avoué mon amour pour toi, Béa et notre déesse. Cependant, il y en a une que j’aime plus que les autres, toi. Faites mon éducation, je vous en conjure. Je vous serais fidèle, Maîtresse Aroa.

Je ne sais comment m’y prendre. Soumise, je le suis, et bien plus que je ne le suppose. Mais quant à dresser et éduquer une soumise, je ne sais pas. Empruntée, perdue, je cherche comment. Et puis, je compris, tout m'est devenu limpide. À son cou, je lui achète le même collier et le lui impose sans aucun refus de sa part. À son doigt, je mis la bague, la même que Béa et moi. Je lui mis encore un fin collier de cuir, une laisse et lui impose mon ménage à demi-nue. Là encore, je prends un gout certain à la dominer amoureusement. Pendant qu’elle nettoie mon appartement, je me rends chez Béa. Le matin, c’est toujours calme.

  • Alors, comment vas ma douce amante.

  • En face de toi, merveilleusement bien ma douce. Y a juste un petit problème.

  • Lequel ?

  • Agnès, elle est arrivée y a deux heures avec ses valises, virée de chez son homme.

  • Le petit m e r d e ux, l’enculé, le…

  • Calme-toi, ma chérie. Là, en ce moment, je ne vais pas arriver à nous faire vivre toutes les deux. Même avec son salaire, j’ai explosé mon budget avec mes anneaux. Tu peux mettre une annonce pour…

  • Faire comme Mademoiselle ?

  • Oui, exactement, le temps que je commence mon boulot.

  • Sans problème, je fais passer le mot. Je donne ton adresse et ton téléphone ?

  • Si tu veux, oui. Marque bien qu’on est deux enfin, sauf si tu veux te joindre à nous, ma belle amazone.

  • C’est à voir. L’idée n’est pas pour me déplaire.

  • Je baise ton petit cul, ma douce amante, je retourne m’occuper de l’éducation de notre nouvelle amie de cœur.

  • Ne sois pas trop vache.

  • Aucun souci.

Béa me promet de passer après la fermeture. Dans mon appartement, je dois rire en découvrant Agnès sur le sommet de mon bar, se donnant du plaisir sur ce gros gode placé à son extrémité. Aussi, avant qu’elle n’ait le temps de se retirer, je menotte ses pieds à mon bar et me presse d’appeler Mademoiselle pour lui signifier l’arrivée d’Agnès. Pour faire voir à Mademoiselle, qui est en chemin, je me menotte mes mains aux pieds d’Agnès et me mets à genou, nue, à attendre l’arrivée de ma déesse de Maîtresse.

À peine dans le salon, elle s’arrête net. C’est très lentement qu’elle retire sa cape, ses gants. Vicieuse, elle prit un martinet et flagelle délicieusement mes seins sans défense. Je me mords ma lèvre inférieure, signe que j’éprouve du plaisir. Elle ne me frappe encore pas très fort. C’est ensuite le tour d’Agnès de recevoir ces lanières exquises. Sa mouille me dégouline dessus, Mademoiselle l’oblige à se soulager. Quand ce liquide chaud me coule sur le corps, je suis au bord de l’orgasme. La main de mademoiselle masse mes seins, les étire, les tord en tout sens. Je vais hurler mon bonheur quand Mademoiselle plaque sa bouche sur le mienne. Elle avale mon long râle de bonheur, se masturbant de ses deux mains maintenant.

  • Je te reconnais bien là, espèce de sale pute. T’es la pire chienne que je connaisse avec Béa. Et toi, Agnès, c’est ce que tu veux devenir ?

  • Oui, servir, vous servir, servir Aroa. Ne plus m’appartenir.

Mademoiselle nous délivre. À coup de martinet, elle nous repousse dans ma chambre, nous enferme dans la cage sous le lit. Sans un mot, elle retire ses vêtements. Assise devant la cage, les jambes pliées, écartées, elle se branle en nous insultant copieusement et plus bas que terre. Ses moqueries ne font qu’attiser nos fantasmes les plus v i o l ents. Quand elle se pince ses seins, puis qu’elle étire son clito démesurément, je ne peux me retenir de pousser ce râle de plaisir qui va me valoir le martinet ou pire, le fouet.

La sanction ne tarde pas.

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